Jésus à Petite Marie (à Rome) le 22 octobre 2024 :
"Montre!" [Vigiler – « soyez vigilants »] Éphésiens 2:12-22, Luc 12:35-38.
Ma petite Marie, l’Évangile t’appelle : « Sois prête, sois vigilante, car tu ne sais pas quand viendra le Seigneur. » Sois ferme et revêtue de l’armure de la foi en Dieu. Ne reste pas endormie dans le sommeil de ce monde, mais vigilante comme les sentinelles qui guettent l’horizon pour la venue de l’aube. Si tu es attentive et industrieuse comme cela, tu n’auras pas peur, tu n’auras pas peur des prophéties les plus apocalyptiques, même si elles sont authentiques, car si tu es en Dieu, qu’as-tu à craindre ?
Le Seigneur vient déjà pour ton jugement personnel. La sentence sera une condamnation, s’il te trouve désemparé, désemparé et dans ton péché, car Dieu juge avec la balance de sa justice et sait mesurer les poids pour ton salut ou ta condamnation. Il appelle l’humanité, combien de ses pauvres enfants s’amusent dans ce monde dans le vide de sa vanité et ne pensent pas au jugement divin ? Que deviendront-ils face à la sentence et à l’éternité qui les attend ? C’est une douleur qui transperce d’autant plus Mon Cœur qu’ils sont Mes enfants, et si pour un parent c’est un tourment de perdre un enfant sur cette terre, c’est néanmoins une déchirure passagère car si l’enfant a péri dans Ma grâce, le parent le retrouvera. Pour Moi, il y a des enfants qui sont perdus pour toujours.
Mes âmes, soyez prêtes, ceintes de prières abondantes, de charité généreuse dans la miséricorde, par la conversion du cœur qui agit en mon nom. Mon chemin n’est pas pesant : si vous l’embrassez dans mon amour, en le prenant et en le vivant, il deviendra habituel et même doux ; il vous donnera la paix et vous le parcourrez rapidement pour me rencontrer sans crainte. Que devez-vous faire d’autre que devenir mon écho, ma pureté, témoins de ce que je suis, pour qu’en vous je puisse trouver consolation et rafraîchissement, en étant encouragée par l’humanité.
Voici que je regarde du ciel, je marche sur la terre, je sens les cœurs battre, s’ils sont justes ou méchants. Je vous examine de chaque tabernacle et j’attends que les êtres humains se repentent, mais aussi que vous deveniez vous-mêmes des sentinelles, des gardiens qui défendent avec vigilance ces frères et sœurs devenus aveugles, qui ne savent pas évaluer les temps urgents ou la période de leur propre existence dont le cycle s’arrête, un point final dans le passage des années. Luttez pour eux, priez, utilisez les armes du Seigneur votre Dieu, selon vos capacités, pour vous assurer que vous travaillez pour sauver les âmes, celles qui vivent tout autour de vous, en témoignant de la foi en moi avec votre amour intrépide qui veut leur rédemption. Même si vous en sauvez une, c’est un trésor inestimable qui durera pour toujours, car les vrais trésors, les richesses authentiques, sont les âmes qui doivent être conquises par votre garde, en prenant soin de leur rédemption pour le Royaume des Cieux.
Le Seigneur appelle tout le monde à la vigilance, mais il appelle non seulement ses enfants, mais aussi et surtout l’Église. L’Église, qui dans ce contexte historique est plutôt endormie, peu vigilante, et qui fait peu pour combattre le voleur qui vient voler et s’emparer de ses membres. Souvent, l’Église fait le strict minimum, sans toucher au cœur même de son travail missionnaire. C’est un moment d’urgence, et il faut être prêt à perdre sa vie pour apporter le salut aux fidèles qui ont été pillés par l’ennemi.
Il est indispensable que l'Église aille au milieu des gens, qu'elle sorte de ses murs pour appeler les gens à la conversion, qu'elle travaille de toute sa personne et de toutes ses forces. Beaucoup de prêtres dans les églises sont comme des employés de bureau qui accomplissent leurs tâches ordinaires sans aller plus loin, sans l'impulsion de l'Esprit, de la passion et de l'ardeur missionnaire pour crier vers leurs enfants et les faire revenir à Dieu.
Il est dit dans l'Évangile : « À ceux à qui on a beaucoup donné » — à ceux qui ont eu la lumière de la Divine Volonté et de leur propre mission — « on demandera beaucoup » et les coups seront sévères pour manquement à sa propre responsabilité.
Dans la première lecture, saint Paul déclare que c’est une grâce d’être annonciateurs des mystères de Dieu, d’annoncer aux hommes les richesses impénétrables du Christ et d’éclairer tout le monde – une annonce qui se fait par l’Église. Voyez comme les pas de saint Paul ont été conformes aux miens, sans aucun repos. Et tous ceux qui se mettent en route pour me suivre sont appelés comme lui, à plus forte raison ceux qui me sont consacrés. À cette invitation, beaucoup d’entre eux disent : « Et même si nous partons, combien écouteront ? »
Je dis : « Allez, même s’il y en a peu qui vous accueillent ; ce sont des enfants [des gens] qui seront sauvés et qui auraient été perdus. » Pour un seul d’entre eux, votre Seigneur se laisserait crucifier à nouveau. Allez et demandez la vigilance. Le temps presse car, même ce soir, beaucoup seront appelés à l’éternité et se trouveront démunis. Soyez vigilants !
Je vous bénis